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Humeurs d'alambics, distillation en Franche-Comté
Textes et photographies
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Textes de Michel BRIGNOT - Photographies de Jérôme GENEE - Préface de Michel VERNUS - 2017 - 148 pages - Couverture cartonnée avec jaquette - Format 28 X 28 cm - ISBN 9782955475317.

A travers ces images et ces textes, les auteurs vous invitent à une découverte du monde de la distillation en Franche-Comté et à une flânerie dans ses coulisses. Fruits, plantes, grains, hommes se rencontrent ici pour succomber aux chaudes humeurs des alambics.

Michel Brignot, écrivain jurassien ayant déjà réalisé 5 ouvrages, et Jérôme Genée, photographe professionnel initié des milieux sportifs et viticoles, ont ici décidé de mettre leur compétence en commun dans la conception de ce très beau livre d'art.

Préface de Michel VERNUS

Ces “Humeurs d’alambics“, images et textes, permettront aux lecteurs de humer délicatement et précieusement tous les alcools qui sont produits dans notre généreuse région comtoise. L’ouvrage ainsi comble une absence. Certes le vin, l’imaginaire du vin, ont inspiré quantité de belles pages, mais l’alcool, l’imaginaire de l’alcool, en tout cas dans notre région, ont été souvent oubliés. Seule la fameuse fée verte, l’absinthe, a réussi à mobiliser quelques plumes et quelques créateurs d’images. A côté des vins, des fromages, des fumés, les alcools trouvent enfin leur livre d’or. Toute la gamme y est somptueusement magnifiée : alcool de vin, de fruits, de plantes diverses ou de grains.

Qu’on ne s’y trompe pas ! on ne trouvera pas dans ces pages un manuel contenant des secrets de fabrication ou un ouvrage purement et sèchement technique. En revanche, une joyeuse exaltation des savoir-faire est généreusement offerte au lecteur. Au milieu de tous les objets qui environnent l’alambic, la main habile du producteur et du fabricant trouve d’une manière fort heureuse une place centrale.

Si l’alcool, comme on le dit généralement, délie les langues, ici, il est l’occasion de démultiplier les images. Celles-ci éclaboussent de lumière ou au contraire caressent amoureusement les objets, elles donnent aux choses leur poids de réalité bien concrète : les fruits dans leur pureté naturelle sont là, comme les futailles sagement alignées, de même que les flacons et les bouteilles translucides, et les cuivres qui rayonnent de toutes leurs panses métalliques de matière rouge. Les vanneries admirablement tissées matelassent de leurs couches protectrices couleur de paille les bonbonnes à anses qui recueillent les précieux liquides. Les photographies saisies par l’œil curieux de l’homme de l’art apte à fixer le détail signifiant, font reluire les regards et, ce faisant, illuminent les esprits dans une véritable ivresse colorée.

Au pied de l’alambic, l’alcool a à faire, ô combien avec le feu !, l’un et l’autre sont liés avec leurs mystères, l’un et l’autre offrent leurs symboles ambigus de mort ou de vie. Le vocabulaire du feu est employé par les poètes pour évoquer l’alcool : il “brûle“ le corps et “embrase“ l’âme disent-ils. Tant il est vrai que la densité symbolique du vin et de l’alcool plonge ses racines dans une culture plus que millénaire. Et pendant ce temps, sur la page illustrée grande ouverte, l’eau de vie bouillante s’écoule en un filet mince et limpide légèrement torsadé, comme une eau pure, mais les vapeurs de l’alcool sont bien présentes.

L’ouvrage reluit tout entier d’une poésie tantôt douce, tantôt éruptive à la manière du cuivre aux couleurs étouffées ou flamboyantes. Ici, ce n’est point l’alcool lourd et vulgaire de l’ivrognerie qui est évoqué, tout au contraire l’alcool y est célébré dans sa joyeuse et festive légèreté.

Dans tout l’ouvrage, comme dans un verre brisé aux mille éclats de soleil, les images irradient les textes de leur luminosité poétique.

Ces pages sont à voir et à boire pour rêver.

Elles sont à lire dans une sorte de dégustation visuelle propre à nous porter et nous emporter dans une douce ivresse de beauté, de couleur et de lumière, sans la contrainte redoutée de quelque “alcooltest“ !


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A travers ces images et ces textes, les auteurs vous invitent à une découverte du monde de la distillation en Franche-Comté et à une flânerie dans ses coulisses. Fruits, plantes, grains, hommes se rencontrent ici pour succomber aux chaudes humeurs des alambics.

Michel Brignot, écrivain jurassien ayant déjà réalisé 5 ouvrages, et Jérôme Genée, photographe professionnel initié des milieux sportifs et viticoles, ont ici décidé de mettre leur compétence en commun dans la conception de ce très beau livre d'art.

Préface de Michel VERNUS

Ces “Humeurs d’alambics“, images et textes, permettront aux lecteurs de humer délicatement et précieusement tous les alcools qui sont produits dans notre généreuse région comtoise. L’ouvrage ainsi comble une absence. Certes le vin, l’imaginaire du vin, ont inspiré quantité de belles pages, mais l’alcool, l’imaginaire de l’alcool, en tout cas dans notre région, ont été souvent oubliés. Seule la fameuse fée verte, l’absinthe, a réussi à mobiliser quelques plumes et quelques créateurs d’images. A côté des vins, des fromages, des fumés, les alcools trouvent enfin leur livre d’or. Toute la gamme y est somptueusement magnifiée : alcool de vin, de fruits, de plantes diverses ou de grains.

Qu’on ne s’y trompe pas ! on ne trouvera pas dans ces pages un manuel contenant des secrets de fabrication ou un ouvrage purement et sèchement technique. En revanche, une joyeuse exaltation des savoir-faire est généreusement offerte au lecteur. Au milieu de tous les objets qui environnent l’alambic, la main habile du producteur et du fabricant trouve d’une manière fort heureuse une place centrale.

Si l’alcool, comme on le dit généralement, délie les langues, ici, il est l’occasion de démultiplier les images. Celles-ci éclaboussent de lumière ou au contraire caressent amoureusement les objets, elles donnent aux choses leur poids de réalité bien concrète : les fruits dans leur pureté naturelle sont là, comme les futailles sagement alignées, de même que les flacons et les bouteilles translucides, et les cuivres qui rayonnent de toutes leurs panses métalliques de matière rouge. Les vanneries admirablement tissées matelassent de leurs couches protectrices couleur de paille les bonbonnes à anses qui recueillent les précieux liquides. Les photographies saisies par l’œil curieux de l’homme de l’art apte à fixer le détail signifiant, font reluire les regards et, ce faisant, illuminent les esprits dans une véritable ivresse colorée.

Au pied de l’alambic, l’alcool a à faire, ô combien avec le feu !, l’un et l’autre sont liés avec leurs mystères, l’un et l’autre offrent leurs symboles ambigus de mort ou de vie. Le vocabulaire du feu est employé par les poètes pour évoquer l’alcool : il “brûle“ le corps et “embrase“ l’âme disent-ils. Tant il est vrai que la densité symbolique du vin et de l’alcool plonge ses racines dans une culture plus que millénaire. Et pendant ce temps, sur la page illustrée grande ouverte, l’eau de vie bouillante s’écoule en un filet mince et limpide légèrement torsadé, comme une eau pure, mais les vapeurs de l’alcool sont bien présentes.

L’ouvrage reluit tout entier d’une poésie tantôt douce, tantôt éruptive à la manière du cuivre aux couleurs étouffées ou flamboyantes. Ici, ce n’est point l’alcool lourd et vulgaire de l’ivrognerie qui est évoqué, tout au contraire l’alcool y est célébré dans sa joyeuse et festive légèreté.

Dans tout l’ouvrage, comme dans un verre brisé aux mille éclats de soleil, les images irradient les textes de leur luminosité poétique.

Ces pages sont à voir et à boire pour rêver.

Elles sont à lire dans une sorte de dégustation visuelle propre à nous porter et nous emporter dans une douce ivresse de beauté, de couleur et de lumière, sans la contrainte redoutée de quelque “alcooltest“ !