La ville invincible est une oeuvre périphérique. Jamais vraiment roman, à la lisière du journal intime et de la fiction biographique, le récit retrace les mois chaotiques vécus par la narratrice, alter ego de Fernanda Trías, dans la capitale argentine. Avec une prose elliptique et fragmentaire, elle propose de construire la ville à partir des personnages qu'elle rencontre, des êtres déracinés pour qui la conquête d'un nouvel espace et d'un cercle d'amis sont les conditions de la survie. Elle y esquisse la géographie intime et marginale d'une Buenos Aires indifférente à sa monumentalité et trace le récit d'une lutte perdue d'avance contre une ville hors d'atteinte, invincible.
La ville invincible est une oeuvre périphérique. Jamais vraiment roman, à la lisière du journal intime et de la fiction biographique, le récit retrace les mois chaotiques vécus par la narratrice, alter ego de Fernanda Trías, dans la capitale argentine. Avec une prose elliptique et fragmentaire, elle propose de construire la ville à partir des personnages qu'elle rencontre, des êtres déracinés pour qui la conquête d'un nouvel espace et d'un cercle d'amis sont les conditions de la survie. Elle y esquisse la géographie intime et marginale d'une Buenos Aires indifférente à sa monumentalité et trace le récit d'une lutte perdue d'avance contre une ville hors d'atteinte, invincible.