T La Revue n°12 « spécial climat »
En ces temps de transition, avons-nous d’autre choix que celui de nous adapter au changement climatique ? Il semblerait bien que non. Pour autant, il ne s’agit pas de se résigner, encore moins d’abandonner toutes possibilités de vivre dans un monde meilleur. Il s’agit plutôt de nous habituer à vivre dans un monde différent. Un monde dont les saisons seront peut-être autres, mais un monde sans doute plus sobre. Irons-nous vers une décroissance contrainte ? Rien n’est moins sûr tant la définition de la croissance peut, elle aussi, être à dimension variable. Pouvoir politique et décideurs sont-ils vraiment « l’arlésienne » de la transition écologique ? Là encore, rien n’est moins sûr tant l’air du temps se perd de plus en plus dans des débats infertiles. Tant la modération n’est plus que l’ombre de discussions d’une citoyenneté déçue et désabusée. Avec dans ses rangs, une société civile qui ne manque pas de déployer ses engagements et actions pour que les pouvoirs publics accélèrent la lutte contre le réchauffement climatique. Ajouté à cela les stratégies et solutions mises en œuvre par un grand nombre d’entreprises et l’avenir pourrait être plus enviable qu’il ne l’est aujourd’hui. A condition d’accepter qu’il n’y aura pas de retour en arrière et qu’il faudra nous adapter au changement inéluctable de notre monde.
Consommation, transport, immobilier, travail… Quels seront les scénarios de notre quotidien d’ici 2050 ? Une nouvelle ère économique et sociale serait-elle réellement en train de voir le jour ?
Autant de questions abordées dans T La Revue n°12 consacrée au climat.
A LA UNE DE CE NUMÉRO
+ FRANÇOISE VIMEUX : « LA SOBRIÉTÉ EST AUSSI UNE FORME DE RETOUR AU BON SENS »
Pour T La Revue, la climatologue explique avec une pédagogie sans pareil ce qu’est concrètement le réchauffement climatique ; elle insiste bien sûr sur l’urgence à convaincre toutes les sphères de la société de la nécessité d’agir et n’oublie pas de rappeler que les solutions existent et qu’il ne faudrait décidément pas tarder à les mettre en action. Françoise Vimeux est la grande invitée de note numéro.
+ UNE HISTOIRE DU CLIMAT
De la disparition des dinosaures à la chute de l’Empire romain, de la révolution industrielle et ses lourdes conséquences au vent de climatoscepticisme qui souffle à l’inverse du consensus scientifique, l’histoire du climat constitue une épopée aux profondes implications politiques, sociales, économiques et philosophiques.
+ CLIMAT ET POLITIQUE : JE T’AIME MOI NON PLUS
Depuis les premières alertes des années 1970 jusqu’au fameux discours de Jacques Chirac à Johannesburg en 2002, la prise de conscience du monde politique en matière de protection du climat fut longue et fastidieuse… Jusqu’au grand réveil.
+ GÉNÉRATION(S) ENGAGÉE(S), LE RENDEZ-VOUS DE CELLES ET CEUX QUI AGISSENT POUR UN MONDE MEILLEUR PAR EVA ROQUE
Portrait de Gilles Vanderpooten, directeur général de l’ONG Reporters d’Espoirs, militant d’un journalisme de solutions.
+ MARIE ROBERT : « LA CRISE ÉCOLOGIQUE EST UNE CRISE DE L’ACTION ET UNE CRISE DU GESTE »
À l’occasion de la parution d’Une année de philosophie (éd. Flammarion), nous avons interrogé Marie Robert sur notre rapport ambivalent à la crise climatique, autour d’une question majeure et inhérente à nos quotidiens : pourquoi, malgré la menace, attendons-nous souvent le dernier moment pour agir ?
+ COMMENT CONJUGUER SOBRIÉTÉ ET CROISSANCE
Avec la « fin de l’abondance » et l’impératif de sobriété, une question se pose : quel nouveau modèle émergera de cette révolution dans les comportements ? Fondé sur la consommation à tous crins, au point d’épuiser les ressources de la planète et de la détruire, l’ancien ordre économique n’est certes plus désirable. Mais le nouveau, plus sobre, devra bien prendre en compte certaines contraintes, dont la croissance, ne serait-ce que pour garantir le filet social cher à nos sociétés.
+ « DÉBATTRE COLLECTIVEMENT DE LA SOCIÉTÉ QUE NOUS VOULONS ÊTRE »
Le mot de Grégory Quenet, historien de l’environnement, professeur des universités (Université UVSQ Paris-Saclay) et titulaire de la chaire « Laudato si . Pour une nouvelle exploration de la Terre » du Collège des Bernardins
+ QUAND LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE RÉINVENTE LA CARTE DES TERRES AGRICOLES
Largement redouté dans nos contrées, le réchauffement climatique est parfois perçu, plus au nord, comme une inédite perspective de développement. État des lieux, du Canada à la Scandinavie en passant par la Beauce, là où se réinvente la géographie des sols et de l’assiette.
+ MAGALI REGHEZZA-ZITT : « IL N’EST PAS TROP TARD POUR ÉVITER LA CATASTROPHE ET CONSTRUIRE UN FUTUR VIVABLE POUR TOUS »
Géographe, maître de conférences à l’École normale supérieure et membre du Haut Conseil pour le Climat, Magali Reghezza-Zitt compte parmi les figures les plus fascinantes du moment. Dérèglement climatique oblige, son domaine d’études – la prévention des risques de catastrophes liées aux phénomènes naturels – ne cesse de s’étendre. Entretien.
+ AUPRÈS DE MON ARBRE
Associer les enfants et les agriculteurs pour planter des arbres. Une démarche éducative d’un genre nouveau créée en 2021 et qui porte déjà ses fruits. Récit avec l’association Des enfants et des arbres.
+ Portrait d’Alix Roumagnac, le spécialiste du risque météo
Depuis seize ans qu’il pilote Predict Services, entreprise héraultaise spécialisée dans la gestion du risque météorologique, Alix Roumagnac s’est forgé une expertise mais surtout une conviction sur l’accélération du réchauffement climatique.
+ LES TERRITOIRES EN PREMIÈRE LIGNE DE LA GUERRE CLIMATIQUE
La lutte contre le dérèglement climatique est un enjeu global et national. Mais on sous-estime trop souvent les initiatives locales des collectivités. Pourtant, celles-ci se multiplient à tous les échelons, des régions aux petites municipalités. Enquête.
+ FANNY PARISE : « LE CHANGEMENT NE SE FAIT JAMAIS PAR LA FACILITÉ »
Dans Les Enfants gâtés. Anthropologie du mythe du capitalisme responsable (Payot), l’anthropologue Fanny Parise ausculte les thématiques de l’écoresponsabilité, mais aussi le « techno-rassurisme » pour mesurer la façon dont les individus s’en emparent. Pour elle, aucun doute, cette nouvelle croyance constitue une forme de faux-semblant qui évite une transformation profonde de nos habitudes. Rencontre.
+ QUAND LA SOCIÉTÉ CIVILE SONNE L’ALARME
Activistes, étudiants en rupture de ban, nouveaux médias, vulgarisateurs scientifiques : ils alertent sur l’urgence à lutter contre le dérèglement climatique. Avec des méthodes différentes mais un objectif commun : réveiller les consciences et influencer les décideurs.
+ CYRIL DION : « IL FAUT CONSTRUIRE ET RACONTER L’ECOLOGICAL WAY OF LIFE »
Réalisateur, poète, écrivain, militant, Cyril Dion est l’une des figures de la défense du vivant en France. Il prône un « ecological way of life » et cherche à créer des récits fédérateurs et rassembleurs. Rencontre.
+ LA DÉCARBONATION EST AUSSI L’AFFAIRE DES ENTREPRISES
Si le gouvernement appelle à la mobilisation générale pour les économies d’énergie et la décarbonation, c’est que l’État seul ne peut pas tout. Il réglemente, certes, pour inciter aux changements de comportement. Les consommateurs, eux, peuvent agir avec le porte-monnaie, en achetant des produits responsables. Mais encore faut-il que les entreprises les leur proposent, et, de manière générale, qu’elles revoient leurs processus de fabrication et leur fonctionnement pour contribuer à cette décarbonation. Certaines n’ont pas attendu la crise énergétique et climatique actuelle pour agir. D’autres, petites ou grandes, s’y mettent désormais.
+ NICOLAS ROUTIER : « IL NE PEUT PAS Y AVOIR DE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE SANS RÉASSURANCE DU LIEN SOCIAL »
Elle parcourt l’ensemble du territoire afin de remplir des missions de service public auxquelles les Français demeurent très attachés. Derrière la familière camionnette jaune de La Poste se cache une stratégie climat ambitieuse, qui a conduit le groupe à détenir l’un des plus grands parcs de véhicules électriques en France. Plongée au cœur de sa stratégie climat avec Nicolas Routier, directeur général adjoint du Groupe La Poste.
+ L’INNOVATION DANS LES TERRITOIRES
BeFC, la pile écolo à base de papier qui pourrait remplacer la pile à usage unique à base de lithium (Grenoble)
Ilya, la douche qui réduit de 90% la consommation d’eau (Toulouse)
Midnight Trains relance le train de nuit sur les standards de l’hôtellerie (Paris)
Cassio, l’avion hybride à propulsion électrique prêt à s’envoler (Charente-Maritime)
+ VOITURE ÉLECTRIQUE, QUAND LE LUXE RATTRAPE SON RETARD
Commencée tout en bas de l’échelle, la transition vers des motorisations plus vertueuses s’est par la suite étendue à l’ensemble des constructeurs, dont les marques sportives. Une révolution sous forme de démocratisation lancée chez Toyota et Renault dans le contexte de l’après-pétrole.
+ CES MÉTIERS QUI (EUX AUSSI) POURRAIENT NOUS SAUVER DE LA CRISE CLIMATIQUE
En France, 4 millions de personnes exercent déjà un métier dit « vert », selon le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Et près de 3,8 millions d’actifs occuperaient un métier potentiellement « verdissant ». Et ce n’est pas fini si l’on en croit l’Ademe qui estime à près d’un million le nombre de nouveaux emplois à pourvoir dans l’économie verte d’ici 2050. Parmi ces emplois, qui nous sauveront peut-être des nombreuses menaces qui pèsent sur la planète, certains semblent évidents … Et d’autres, plus surprenants, pourraient peser tout aussi lourd dans la balance.
Et toujours les chroniques de Géraldine Mosna-Savoye, Mathilde de L’Ecotais, Jonathan Curiel et Gabrielle Halpern
Date de sortie : 8 décembre 2022
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T La Revue n°12 « spécial climat »
En ces temps de transition, avons-nous d’autre choix que celui de nous adapter au changement climatique ? Il semblerait bien que non. Pour autant, il ne s’agit pas de se résigner, encore moins d’abandonner toutes possibilités de vivre dans un monde meilleur. Il s’agit plutôt de nous habituer à vivre dans un monde différent. Un monde dont les saisons seront peut-être autres, mais un monde sans doute plus sobre. Irons-nous vers une décroissance contrainte ? Rien n’est moins sûr tant la définition de la croissance peut, elle aussi, être à dimension variable. Pouvoir politique et décideurs sont-ils vraiment « l’arlésienne » de la transition écologique ? Là encore, rien n’est moins sûr tant l’air du temps se perd de plus en plus dans des débats infertiles. Tant la modération n’est plus que l’ombre de discussions d’une citoyenneté déçue et désabusée. Avec dans ses rangs, une société civile qui ne manque pas de déployer ses engagements et actions pour que les pouvoirs publics accélèrent la lutte contre le réchauffement climatique. Ajouté à cela les stratégies et solutions mises en œuvre par un grand nombre d’entreprises et l’avenir pourrait être plus enviable qu’il ne l’est aujourd’hui. A condition d’accepter qu’il n’y aura pas de retour en arrière et qu’il faudra nous adapter au changement inéluctable de notre monde.
Consommation, transport, immobilier, travail… Quels seront les scénarios de notre quotidien d’ici 2050 ? Une nouvelle ère économique et sociale serait-elle réellement en train de voir le jour ?
Autant de questions abordées dans T La Revue n°12 consacrée au climat.
A LA UNE DE CE NUMÉRO
+ FRANÇOISE VIMEUX : « LA SOBRIÉTÉ EST AUSSI UNE FORME DE RETOUR AU BON SENS »
Pour T La Revue, la climatologue explique avec une pédagogie sans pareil ce qu’est concrètement le réchauffement climatique ; elle insiste bien sûr sur l’urgence à convaincre toutes les sphères de la société de la nécessité d’agir et n’oublie pas de rappeler que les solutions existent et qu’il ne faudrait décidément pas tarder à les mettre en action. Françoise Vimeux est la grande invitée de note numéro.
+ UNE HISTOIRE DU CLIMAT
De la disparition des dinosaures à la chute de l’Empire romain, de la révolution industrielle et ses lourdes conséquences au vent de climatoscepticisme qui souffle à l’inverse du consensus scientifique, l’histoire du climat constitue une épopée aux profondes implications politiques, sociales, économiques et philosophiques.
+ CLIMAT ET POLITIQUE : JE T’AIME MOI NON PLUS
Depuis les premières alertes des années 1970 jusqu’au fameux discours de Jacques Chirac à Johannesburg en 2002, la prise de conscience du monde politique en matière de protection du climat fut longue et fastidieuse… Jusqu’au grand réveil.
+ GÉNÉRATION(S) ENGAGÉE(S), LE RENDEZ-VOUS DE CELLES ET CEUX QUI AGISSENT POUR UN MONDE MEILLEUR PAR EVA ROQUE
Portrait de Gilles Vanderpooten, directeur général de l’ONG Reporters d’Espoirs, militant d’un journalisme de solutions.
+ MARIE ROBERT : « LA CRISE ÉCOLOGIQUE EST UNE CRISE DE L’ACTION ET UNE CRISE DU GESTE »
À l’occasion de la parution d’Une année de philosophie (éd. Flammarion), nous avons interrogé Marie Robert sur notre rapport ambivalent à la crise climatique, autour d’une question majeure et inhérente à nos quotidiens : pourquoi, malgré la menace, attendons-nous souvent le dernier moment pour agir ?
+ COMMENT CONJUGUER SOBRIÉTÉ ET CROISSANCE
Avec la « fin de l’abondance » et l’impératif de sobriété, une question se pose : quel nouveau modèle émergera de cette révolution dans les comportements ? Fondé sur la consommation à tous crins, au point d’épuiser les ressources de la planète et de la détruire, l’ancien ordre économique n’est certes plus désirable. Mais le nouveau, plus sobre, devra bien prendre en compte certaines contraintes, dont la croissance, ne serait-ce que pour garantir le filet social cher à nos sociétés.
+ « DÉBATTRE COLLECTIVEMENT DE LA SOCIÉTÉ QUE NOUS VOULONS ÊTRE »
Le mot de Grégory Quenet, historien de l’environnement, professeur des universités (Université UVSQ Paris-Saclay) et titulaire de la chaire « Laudato si . Pour une nouvelle exploration de la Terre » du Collège des Bernardins
+ QUAND LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE RÉINVENTE LA CARTE DES TERRES AGRICOLES
Largement redouté dans nos contrées, le réchauffement climatique est parfois perçu, plus au nord, comme une inédite perspective de développement. État des lieux, du Canada à la Scandinavie en passant par la Beauce, là où se réinvente la géographie des sols et de l’assiette.
+ MAGALI REGHEZZA-ZITT : « IL N’EST PAS TROP TARD POUR ÉVITER LA CATASTROPHE ET CONSTRUIRE UN FUTUR VIVABLE POUR TOUS »
Géographe, maître de conférences à l’École normale supérieure et membre du Haut Conseil pour le Climat, Magali Reghezza-Zitt compte parmi les figures les plus fascinantes du moment. Dérèglement climatique oblige, son domaine d’études – la prévention des risques de catastrophes liées aux phénomènes naturels – ne cesse de s’étendre. Entretien.
+ AUPRÈS DE MON ARBRE
Associer les enfants et les agriculteurs pour planter des arbres. Une démarche éducative d’un genre nouveau créée en 2021 et qui porte déjà ses fruits. Récit avec l’association Des enfants et des arbres.
+ Portrait d’Alix Roumagnac, le spécialiste du risque météo
Depuis seize ans qu’il pilote Predict Services, entreprise héraultaise spécialisée dans la gestion du risque météorologique, Alix Roumagnac s’est forgé une expertise mais surtout une conviction sur l’accélération du réchauffement climatique.
+ LES TERRITOIRES EN PREMIÈRE LIGNE DE LA GUERRE CLIMATIQUE
La lutte contre le dérèglement climatique est un enjeu global et national. Mais on sous-estime trop souvent les initiatives locales des collectivités. Pourtant, celles-ci se multiplient à tous les échelons, des régions aux petites municipalités. Enquête.
+ FANNY PARISE : « LE CHANGEMENT NE SE FAIT JAMAIS PAR LA FACILITÉ »
Dans Les Enfants gâtés. Anthropologie du mythe du capitalisme responsable (Payot), l’anthropologue Fanny Parise ausculte les thématiques de l’écoresponsabilité, mais aussi le « techno-rassurisme » pour mesurer la façon dont les individus s’en emparent. Pour elle, aucun doute, cette nouvelle croyance constitue une forme de faux-semblant qui évite une transformation profonde de nos habitudes. Rencontre.
+ QUAND LA SOCIÉTÉ CIVILE SONNE L’ALARME
Activistes, étudiants en rupture de ban, nouveaux médias, vulgarisateurs scientifiques : ils alertent sur l’urgence à lutter contre le dérèglement climatique. Avec des méthodes différentes mais un objectif commun : réveiller les consciences et influencer les décideurs.
+ CYRIL DION : « IL FAUT CONSTRUIRE ET RACONTER L’ECOLOGICAL WAY OF LIFE »
Réalisateur, poète, écrivain, militant, Cyril Dion est l’une des figures de la défense du vivant en France. Il prône un « ecological way of life » et cherche à créer des récits fédérateurs et rassembleurs. Rencontre.
+ LA DÉCARBONATION EST AUSSI L’AFFAIRE DES ENTREPRISES
Si le gouvernement appelle à la mobilisation générale pour les économies d’énergie et la décarbonation, c’est que l’État seul ne peut pas tout. Il réglemente, certes, pour inciter aux changements de comportement. Les consommateurs, eux, peuvent agir avec le porte-monnaie, en achetant des produits responsables. Mais encore faut-il que les entreprises les leur proposent, et, de manière générale, qu’elles revoient leurs processus de fabrication et leur fonctionnement pour contribuer à cette décarbonation. Certaines n’ont pas attendu la crise énergétique et climatique actuelle pour agir. D’autres, petites ou grandes, s’y mettent désormais.
+ NICOLAS ROUTIER : « IL NE PEUT PAS Y AVOIR DE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE SANS RÉASSURANCE DU LIEN SOCIAL »
Elle parcourt l’ensemble du territoire afin de remplir des missions de service public auxquelles les Français demeurent très attachés. Derrière la familière camionnette jaune de La Poste se cache une stratégie climat ambitieuse, qui a conduit le groupe à détenir l’un des plus grands parcs de véhicules électriques en France. Plongée au cœur de sa stratégie climat avec Nicolas Routier, directeur général adjoint du Groupe La Poste.
+ L’INNOVATION DANS LES TERRITOIRES
BeFC, la pile écolo à base de papier qui pourrait remplacer la pile à usage unique à base de lithium (Grenoble)
Ilya, la douche qui réduit de 90% la consommation d’eau (Toulouse)
Midnight Trains relance le train de nuit sur les standards de l’hôtellerie (Paris)
Cassio, l’avion hybride à propulsion électrique prêt à s’envoler (Charente-Maritime)
+ VOITURE ÉLECTRIQUE, QUAND LE LUXE RATTRAPE SON RETARD
Commencée tout en bas de l’échelle, la transition vers des motorisations plus vertueuses s’est par la suite étendue à l’ensemble des constructeurs, dont les marques sportives. Une révolution sous forme de démocratisation lancée chez Toyota et Renault dans le contexte de l’après-pétrole.
+ CES MÉTIERS QUI (EUX AUSSI) POURRAIENT NOUS SAUVER DE LA CRISE CLIMATIQUE
En France, 4 millions de personnes exercent déjà un métier dit « vert », selon le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Et près de 3,8 millions d’actifs occuperaient un métier potentiellement « verdissant ». Et ce n’est pas fini si l’on en croit l’Ademe qui estime à près d’un million le nombre de nouveaux emplois à pourvoir dans l’économie verte d’ici 2050. Parmi ces emplois, qui nous sauveront peut-être des nombreuses menaces qui pèsent sur la planète, certains semblent évidents … Et d’autres, plus surprenants, pourraient peser tout aussi lourd dans la balance.
Et toujours les chroniques de Géraldine Mosna-Savoye, Mathilde de L’Ecotais, Jonathan Curiel et Gabrielle Halpern
Date de sortie : 8 décembre 2022
Délai de réception : 2 semaines
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